discours simple

Tableaux cliniques

Les troubles du cerveau en cas de déficit intellectuel sont irréversibles, il ne peut pas y avoir de guérison. Des entraînements et des formations ciblées peuvent apporter des améliorations des performances des facultés cognitives, dans la mesure où les besoins individuels des personnes concernées sont pris en compte. Ils apportent une augmentation des capacités mentales générales ainsi qu'une stabilisation des connaissances acquises. Une intelligence ‘normale’ ne peut cependant pas être obtenue malgré ces efforts.

L'objectif d’une thérapie est de développer au maximum les compétences existantes, afin que les contraintes quotidiennes puissent être gérées partiellement ou presque totalement par la personne concernée.

La majorité des personnes concernées par un déficit intellectuel ont besoin du soutien de leur famille dans leur vie quotidienne. C’est une charge importante pour les proches. Elle dure toute la vie et elle constitue souvent un travail à plein temps. Pour être sûre d’avoir la patience, la persévérance et la sollicitude nécessaires, il est essentiel pour les proches de connaître leurs limites et de ne pas les dépasser. Les propositions d’aide doivent être utilisées dès le début, car elles soulagent la vie familiale et elles aident les proches à relever les défis auxquels ils sont confrontés. La fréquentation de groupes d’entraide est très positive pour beaucoup.

Les somnifères, même à base de plantes, ne devraient jamais être pris sans surveillance médicale, ni sur une longue période. Le risque de dépendance est très élevé. Même les médecins n'utilisent généralement les somnifères que comme solution intermédiaire à court terme. Chez les personnes en bonne santé, le rythme naturel du sommeil et de l'éveil se régule de lui-même : c'est pourquoi l'objectif premier en cas de troubles du sommeil est d'identifier la maladie qui en est la cause et de la soigner.

La dépression peut être à la fois un déclencheur et une conséquence des troubles du sommeil. Des problèmes de sommeil réguliers sur une longue période sont synonymes de stress permanent pour l'organisme. Un stress physique et psychique apparaît et peut déboucher sur une dépression. Parallèlement, les troubles du sommeil sont l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. De nombreux malades ont du mal à s'endormir et/ou se réveillent au petit matin. Leur énergie et leur bien-être s'en trouvent potentiellement encore réduits, raison pour laquelle les troubles du sommeil devraient également être traités dans le cadre de leur thérapie.

Les causes possibles des troubles du sommeil sont multiples. Des causes physiques et psychiques, certains médicaments, l'environnement du sommeil, le mode de vie ou encore certaines phases de la vie sont à considérer.

Les causes physiques les plus fréquentes sont par exemple les arrêts respiratoires nocturnes (à savoir l’apnée du sommeil), l'agitation des jambes (le syndrome des jambes sans repos), les syndromes douloureux ou les troubles du système cardiovasculaire. Les troubles du sommeil accompagnent également certaines maladies psychiques, comme les dépressions, les angoisses ou la bipolarité.

En outre, le bruit, le travail en équipes, le bruxisme, la consommation de drogues ou d'alcool, le somnambulisme ou les circonstances particulières de la grossesse et de la ménopause sont des déclencheurs fréquents. L'influence des soucis, du stress et des événements stressants sur le sommeil ne doit pas être sous-estimée.