discours simple

Tableaux cliniques

Les troubles du sommeil peuvent affecter directement les proches, notamment lorsque le partenaire s’agite dans le lit commun sans dormir ou allume sans cesse la lumière. Même si c'est difficile, les proches ne doivent pas réagir avec irritation ou colère. Les personnes concernées souffrent généralement beaucoup et sont tendues en raison du manque de sommeil. La colère et les reproches ne les aident pas. Si la situation se prolonge, dormir séparément peut éviter aux proches de souffrir également d’un manque de sommeil.

Faire preuve de compréhension face à la situation et prendre en considération la baisse de forme et de concentration pendant la journée soulagent les personnes concernées sur le moment. Toutefois, à long terme, il faut se pencher sur les troubles du sommeil et chercher de l'aide. Les proches peuvent motiver les personnes qui leur sont chères à le faire et leur signaler leur soutien.

Au moment de la ménopause (le « climatère »), l'équilibre hormonal des femmes se modifie et leur phase de vie fertile prend fin. La production des hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone, diminue. Ce bouleversement entraîne d'une part des phases de sommeil profond plus courtes, et d'autre part des bouffées de chaleur fréquentes, qui peuvent également survenir la nuit. Ces deux phénomènes peuvent fortement perturber le sommeil.

L’agitation mentale et les sautes d'humeur sont également fréquentes à la ménopause. Les changements internes et externes importants de cette phase de la vie provoquent un stress chez de nombreuses femmes. Tous ces éléments peuvent favoriser les troubles du sommeil. L'âge exerce également une influence : le corps produit moins de mélatonine (l'hormone du sommeil), et la profondeur du sommeil diminue également.

Tout changement de comportement alimentaire n'est pas forcément le signe d'une maladie. Manger moins peut par exemple être une réaction au stress, ou encore au deuil. La réduction pathologique de l'apport alimentaire dans le cadre d'une anorexie se manifeste principalement par les facteurs suivants:

  • Les personnes concernées se préoccupent trop de la nourriture
  • Leur comportement alimentaire est marqué par une autosurveillance extrême
  • Ils comptent constamment les calories et se pèsent tous les jours (même plusieurs fois)
  • Ils mangent lentement
  • Ils boivent beaucoup d'eau pour remplir leur estomac - Ils trouvent des excuses pour ne pas manger en société, ou lorsque cela se produit pour éviter d’ingérer les aliments (ex. : « j'ai déjà mangé »).
  • Ils maigrissent fortement
  • Ils font du sport à outrance
  • Ils se trouvent trop gros malgré un poids visiblement insuffisant
  • Ils ont des difficultés à se concentrer, perdent leurs cheveux, leur peau est sèche et ils ont froid.
  • Ils développent un duvet de type lanugo (sur le visage)

L’hyperphagie est une maladie psychique. Il est donc difficile, voire impossible, pour les personnes concernées de la maîtriser sans l'aide d'un professionnel ; notamment parce que la cause du trouble alimentaire englobe généralement plusieurs facteurs, à savoir le comportement alimentaire familial ou des conflits familiaux, une faible estime de soi, un indice de masse corporelle (IMC) élevé ou des états dépressifs. La thérapie cognitivo-comportementale s'est révélée efficace dans ce cas. Elle consiste à normaliser le comportement alimentaire, à renforcer l'acceptation de soi, à identifier les déclencheurs des crises alimentaires et à trouver un moyen de les gérer.

Le développement de la boulimie est rarement dû à une cause unique : elle résulte généralement de l'interaction de facteurs biologiques, psychologiques, familiaux et/ou socioculturels.

Les facteurs biologiques comprennent notamment la prédisposition héréditaire à un trouble alimentaire. Les influences familiales concernent le rapport à la nourriture au sein de la famille : si les régimes sont fréquents ou si le poids, la silhouette et l'apparence jouent un rôle prépondérant.

Parmi les facteurs psychiques se trouve presque toujours une faible estime de soi, que les malades cherchent à compenser par une apparence attrayante. Ils ont souvent du mal à gérer leurs émotions et un état dépressif peut être présent.

À cela s’ajoutent les influences sociales. Malgré quelques tendances à contre-courant comme le mouvement « Body Positive », la minceur prévaut dans les médias et sur les réseaux sociaux comme idéal de beauté. Les personnes concernées voient dans l’atteinte de cet idéal une possibilité de se sentir mieux.