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Häufig gestellte Fragen

Can I have visitors during my stay in the clinic? What can I take with me to the clinic? Can I go home in between? Anyone who comes to us for inpatient therapy for the first time has many questions. As a relative or interested person, many questions can also arise in relation to mental illnesses. We have compiled the most important questions and answers for you here.

All FAQs

Il n'est pas toujours facile de définir la limite entre des changements ou des restrictions temporaires de sa sexualité et un trouble sexuel. La sexualité est un facteur complexe et implique à la fois le corps et le psychisme – de nombreuses causes externes peuvent avoir un effet négatif momentané sur la vie sexuelle. Des phases occasionnelles de manque de désir ou des difficultés à atteindre l'orgasme sont normales et arrivent à de nombreuses personnes.

L'une des principales caractéristiques d'un trouble sexuel est que les symptômes persistent pendant au moins six mois et génèrent une souffrance : la sexualité habituelle n’est plus assouvie. Des problèmes dans le couple, des répercussions psychiques ainsi qu'une situation de vie généralement difficile en résultent.

La codépendance désigne un comportement de la part de l’entourage du patient favorisant son addiction. Dans l'intention d'aider et de soutenir la personne malade, elles s'engagent elles-mêmes dans une dépendance axée sur la vie de la personne dépendante.

La codépendance se reconnaît entre autres aux trois phases au cours desquelles elle se manifeste. Au début, la personne dépendante est protégée et excusée, par exemple devant l'employeur. On se procure la substance addictive et la situation dans son ensemble est minimisée. La deuxième phase consiste en une tentative de contrôle, par exemple en cachant la substance addictive et en surveillant davantage la personne malade. La troisième phase commence par la prise de conscience que ces actions ne résolvent pas le problème. Les personnes codépendantes développent des sentiments d'accusation, d'exclusion et de rejet envers la personne malade.

Autres caractéristiques:

  • Les personnes codépendances rencontrent des difficultés à fixer des limites et manquent souvent d'estime de soi.
  • Leur propre vie passe complètement au second plan.
  • Elles se sentent responsables de la personne malade et de sauver la face.
  • Elles sont souvent épuisées et subissent une forte pression.
  • Elles souffrent de symptômes psychosomatiques tels que maux de tête, tensions et dépressions.

Les déficits intellectuels accompagnent les personnes concernées pendant toute leur vie. Selon le degré de gravité du déficit intellectuel et son intensité, des mesures thérapeutiques existent pour améliorer la qualité de vie:

  • Ergothérapie, en respectant les niveaux de performance de chacun
  • Thérapie par le sport et les mouvements
  • Exercices de physiothérapie
  • Accompagnement socio-thérapeutique avec intégration dans l’environnement social
  • Entraînement des facultés cognitives en fonction du degré du déficit intellectuel
  • Entretiens psychologiques de soutien, dans la mesure où les capacités cognitives et de communication sont suffisantes pour cela
  • Épreuves de tolérance à l'environnement actuel ou nouveau, y compris des épreuves de travail dans un atelier pour personnes handicapées.
  • Psychopharmacothérapie en cas de troubles prononcés du comportement ou de troubles psychiques associés tels que des syndromes dépressifs.

Il existe plusieurs approches pour prévenir une rechute. Dans le cadre du traitement de l'addiction, on cherche à savoir quelles circonstances de vie ont favorisé la dépendance. Des stratégies sont alors développées pour faire face à ces facteurs très personnels.

En outre, il existe quelques stratégies générales pour éviter les rechutes:

  • La fréquentation régulière d'un groupe d'entraide permet d'échanger des expériences avec d'autres personnes concernées, de se motiver et de s'entraider.
  • Le cerveau s'est habitué à la sensation de récompense après consommation de la substance addictive. Si elle n'est plus consommée, un vide se crée. De nouvelles habitudes, des hobbies ou des intérêts peuvent alors combler ce vide.
  • Le stress et les contraintes familiales ou professionnelles augmentent le risque de rechute. Les spécialistes peuvent indiquer des moyens de gérer ce stress.
  • Dans certains cas, l'environnement social a favorisé la dépendance. Il faut alors s'interroger profondément sur les personnes et les lieux qui font obstacle à une vie sans dépendance.
  • Certains jours, l'envie de consommer la substance addictive sera envahissante. Un plan d'urgence, établi au préalable, peut alors aider à guider son propre comportement dans ces moments où le risque de rechute est élevé.

Les peurs et les phobies sont des maladies psychiques graves qui nécessitent une aide et un traitement professionnels. En raison des nombreux facteurs différents qui peuvent conduire à la maladie, il est difficile pour les personnes concernées d’en identifier seules les causes et de prendre des contre-mesures efficaces.

Parmi les différentes méthodes de traitement, la thérapie comportementale s’est avérée particulièrement prometteuse et peut être soutenue par l’administration de médicaments selon la gravité de la maladie. Une thérapie psychologique en profondeur, pratiquée par des psychothérapeutes ou des psychiatres, peut également être indiquée chez certaines personnes atteintes.

Au-delà du traitement professionnel, l’exercice physique régulier, le sport ainsi qu’un mode de vie des plus sains se sont avérés utiles. Les techniques de relaxation, telles que les exercices de respiration, le yoga, le training autogène ou la relaxation musculaire progressive sont tout aussi bénéfiques.

Les troubles du sommeil peuvent affecter directement les proches, notamment lorsque le partenaire s’agite dans le lit commun sans dormir ou allume sans cesse la lumière. Même si c'est difficile, les proches ne doivent pas réagir avec irritation ou colère. Les personnes concernées souffrent généralement beaucoup et sont tendues en raison du manque de sommeil. La colère et les reproches ne les aident pas. Si la situation se prolonge, dormir séparément peut éviter aux proches de souffrir également d’un manque de sommeil.

Faire preuve de compréhension face à la situation et prendre en considération la baisse de forme et de concentration pendant la journée soulagent les personnes concernées sur le moment. Toutefois, à long terme, il faut se pencher sur les troubles du sommeil et chercher de l'aide. Les proches peuvent motiver les personnes qui leur sont chères à le faire et leur signaler leur soutien.

Les proches se sentent souvent impuissants et souhaitent pourtant soutenir la personne malade. Il est important de le faire sans pression. Les personnes concernées peuvent être aidées au mieux sur le plan thérapeutique lorsqu'elles recherchent de l'aide sur la base d'une forte motivation personnelle. Les proches doivent donc encourager cette motivation personnelle. Il est également important de ne pas aborder les thèmes du corps et du comportement alimentaire par des critiques ou des plaisanteries, et de ne pas réduire les personnes concernées à leur maladie.

Comme la situation est globalement pesante et que beaucoup d’émotions traversent les proches, il est également conseillé à ces derniers de faire appel à une aide professionnelle.

Le traitement d'un trouble du sommeil varie en fonction de sa cause. S'il s'agit d'un symptôme d'une autre maladie, celle-ci est d'abord traitée. Si c'est le sommeil lui-même qui pose problème, une thérapie comportementale ou du sommeil sera souvent la solution. Il s'agit également d'améliorer l'hygiène du sommeil, c'est-à-dire un comportement qui favorise un bon sommeil. Les personnes concernées peuvent y concourir:

  • Renoncer à faire la sieste durant la journée
  • Dormir dans une chambre à coucher fraîche, sombre et bien aérée, utilisée uniquement pour dormir
  • Se lever tous les jours à la même heure
  • Se créer un rituel de sommeil (ex. : séance de yoga, tasse de thé, quelques pages à lire)
  • Pas de repas lourds le soir, pas d'alcool ni de nicotine
  • Ne se coucher que si l'on est vraiment fatigué
  • Renoncer à la caféine à partir du déjeuner
  • Pas d’appareils électroniques ni de télévision dans la chambre
  • Pratiquer un exercice physique régulier
  • Appliquer des techniques de relaxation (ex. : training autogène, méditation)

L’agitation mentale empêche souvent les personnes de dormir. Les conflits permanents, le stress, les soucis et le surmenage peuvent également nuire au sommeil. Il est conseillé de chercher les raisons concrètes de ce stress et de trouver une meilleure façon de le gérer. Une psychothérapie peut notamment y contribuer.

Un traitement réussi commence par la reconnaissance de votre dépendance. Même si cet aveu est douloureux et parfois honteux, il vous permet d'agir sur la situation et de faire face à votre maladie.

Le sevrage, au cours duquel le corps se débarrasse des substances toxiques, est suivi de la déshabitude. Lors de ce sevrage psychique, vous apprenez comment organiser votre vie sans la substance addictive. Certains facteurs de protection peuvent vous y aider : une gestion positive du stress et des problèmes, un environnement de soutien, la possibilité d'organiser vous-même votre vie, une image positive de vous-même et une haute résistance au stress. Dans cette phase de déshabitude, nous travaillons de manière ciblée sur ces différents facteurs.

La fréquentation de groupes d'entraide peut également être bénéfique, car vous rencontrerez des personnes ayant vécu les mêmes expériences que vous et vous vous sentirez peut-être compris. Vous pouvez trouver plus d'informations sur le sujet de l'auto-assistance sur curamenta.

Le succès du traitement dépend de votre niveau d’implication. Il est donc crucial d'admettre que vous êtes malade. Ce constat est difficile, précisément parce qu'un trouble alimentaire est lié à la honte, au sentiment de culpabilité, au secret ou encore au contrôle de soi. Profitez de l'aide professionnelle disponible dans le cadre de votre traitement pour vous confronter honnêtement et sérieusement à vos problèmes – même ceux n’étant pas directement liés à la maladie.

Dans le cadre du traitement, vous apprendrez une nouvelle approche de l’alimentation, que vous pourrez renforcer vous-même. Le fait de manger régulièrement et en conscience, de percevoir la sensation de satiété et le plaisir favorisent le retour à un comportement alimentaire normal.

Il est également utile d'échanger avec d'autres personnes concernées.

L’important pour les personnes concernées est de prendre conscience de la maladie, de l’accepter et de souhaiter y faire face. L’habitude d’éviter les choses ou les situations anxiogènes peut renforcer davantage les angoisses ou phobies. Les affronter peut s’avérer un entraînement bénéfique contre ces peurs elles-mêmes, bien que cette étape représente un défi de taille pour de nombreuses personnes concernées.

Les personnes qui recherchent une assistance médicale en cas de peurs ou de phobies ne font pas preuve de faiblesse personnelle : elles souhaitent simplement gérer la maladie. L’environnement, la famille et/ou les amis du patient sont donc souvent impliqués. Ils peuvent apporter un soutien précieux. Par ailleurs, la fréquentation de groupes d’entraide pour échanger avec d’autres personnes concernées donne de bons résultats chez certains patients.

Des techniques de relaxation telles que le yoga, le training autogène ou la relaxation musculaire progressive peuvent également être utiles dans le cadre d’une thérapie. Il est généralement recommandé de pratiquer une activité sportive, notamment les sports d’endurance, comme la course à pied ou le vélo.

Pour les personnes souffrant d'un trouble sexuel, Il est particulièrement important de parler ouvertement du problème. La sexualité reste un sujet fort tabou que l’on tait – cette ouverture peut aider si le trouble entraîne des problèmes dans le couple, ou si des problèmes dans le couple sont responsables du trouble.

En principe, il convient de trouver la cause des problèmes d'endormissement persistants. Ainsi, des mesures ciblées, une thérapie ou des modifications du mode de vie permettent de lutter contre les troubles du sommeil à long terme. Les problèmes d'endormissement sont souvent renforcés par l'inquiétude de ne pas pouvoir dormir, et donc de ne pas être pleinement efficace le lendemain. Les personnes concernées doivent alors essayer de se détendre autant que possible, même si c'est précisément là que réside la difficulté. Les recommandations suivantes peuvent être utiles:

  • Se lever du lit et se distraire avec une activité relaxante
  • Faire des exercices de respiration
  • Écrire ses pensées, ses soucis et son état d'esprit pour les faire sortir de sa tête
  • Écouter un podcast calme, méditer ou écouter des sons relaxants comme le bruit de la mer
  • Lire quelque chose de simple, qui n'excite ou n’énerve pas

Selon le diagnostic, les troubles de la fonction sexuelle peuvent être traités par des médicaments. Il existe toutefois d'autres possibilités intéressantes. Si la personne concernée présente des troubles psychiques, notamment en raison d'expériences traumatisantes, un traitement psychothérapeutique individuel est alors à envisager. Si la cause du trouble sexuel n'est pas liée à une maladie physique ou psychique, des thérapies sexuelles, comportementales ou de couple peuvent être prescrites.

Les approches de traitement psychosocial se sont révélées plus efficaces que l'utilisation de médicaments. Elles peuvent être utilisées pour traiter les causes physiques et psychologiques du dysfonctionnement. En effet, au-delà du retour à la normale des fonctions sexuelles, il peut être utile d'élargir la compréhension de la sexualité et de permettre également d'autres formes de communication physique. Comme les médicaments font également partie des causes possibles de trouble sexuel, un changement ou une adaptation de la posologie peut apporter une solution après consultation chez le médecin.

L’hyperphagie est une maladie psychique. Il est donc difficile, voire impossible, pour les personnes concernées de la maîtriser sans l'aide d'un professionnel ; notamment parce que la cause du trouble alimentaire englobe généralement plusieurs facteurs, à savoir le comportement alimentaire familial ou des conflits familiaux, une faible estime de soi, un indice de masse corporelle (IMC) élevé ou des états dépressifs. La thérapie cognitivo-comportementale s'est révélée efficace dans ce cas. Elle consiste à normaliser le comportement alimentaire, à renforcer l'acceptation de soi, à identifier les déclencheurs des crises alimentaires et à trouver un moyen de les gérer.

D'un point de vue médical, le sevrage à domicile est fortement déconseillé. Le sevrage consiste à libérer le corps de la substance addictive. Selon la substance addictive, de graves symptômes physiques peuvent apparaître. Un sevrage devrait donc toujours être réalisé dans le cadre d'un traitement psychiatrique hospitalier. Il est en outre plus facile de faire face à la maladie en dehors de l'environnement habituel, étroitement lié à la dépendance. En outre, les risques liés au sevrage sans prise en charge sont très élevés.

Les troubles du cerveau en cas de déficit intellectuel sont irréversibles, il ne peut pas y avoir de guérison. Des entraînements et des formations ciblées peuvent apporter des améliorations des performances des facultés cognitives, dans la mesure où les besoins individuels des personnes concernées sont pris en compte. Ils apportent une augmentation des capacités mentales générales ainsi qu'une stabilisation des connaissances acquises. Une intelligence ‘normale’ ne peut cependant pas être obtenue malgré ces efforts.

L'objectif d’une thérapie est de développer au maximum les compétences existantes, afin que les contraintes quotidiennes puissent être gérées partiellement ou presque totalement par la personne concernée.

L'asexualité désigne l'absence totale de désir sexuel. Les personnes asexuelles ne sont pas attirées sexuellement par d'autres personnes ; elles n'ont pas de besoin de sexualité, ce qui n'est pas dû à des causes physiques ou psychiques. L'orientation sexuelle est supposée innée. L'asexualité n'est donc pas considérée comme un trouble sexuel.

Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à présent, il est assez rare que les défauts génétiques à l'origine d'un déficit intellectuel soient transmis par les parents à leurs enfants. Ce sont plutôt des mutations qui apparaissent spontanément chez une grande partie des patients. Les nouvelles mutations surviennent après la fécondation de l’ovule, et elles ne sont pas inscrites dans le patrimoine génétique de la mère ou du père. Les parents d'un enfant atteint d’un déficit intellectuel ne risquent donc pas pour autant de voir leur prochain enfant naître avec le même handicap.

Les termes "handicap mental" et "déficit intellectuel" sont souvent utilisés comme des synonymes pour désigner le même phénomène. Cependant, les personnes concernées n'utilisent plus le terme de "handicap mental", car il est perçu comme dévalorisant et il n'est d’ailleurs pas clairement défini.

Au moment de la ménopause (le « climatère »), l'équilibre hormonal des femmes se modifie et leur phase de vie fertile prend fin. La production des hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone, diminue. Ce bouleversement entraîne d'une part des phases de sommeil profond plus courtes, et d'autre part des bouffées de chaleur fréquentes, qui peuvent également survenir la nuit. Ces deux phénomènes peuvent fortement perturber le sommeil.

L’agitation mentale et les sautes d'humeur sont également fréquentes à la ménopause. Les changements internes et externes importants de cette phase de la vie provoquent un stress chez de nombreuses femmes. Tous ces éléments peuvent favoriser les troubles du sommeil. L'âge exerce également une influence : le corps produit moins de mélatonine (l'hormone du sommeil), et la profondeur du sommeil diminue également.

En jouant à des jeux informatiques, les mécanismes sont similaires à ceux de la consommation d'autres substances addictives : le gain au jeu active le centre de récompense du cerveau. Ce sentiment de bien-être ainsi généré donne envie de le revivre encore et encore. Avec le temps, une tolérance se développe, de sorte que la dose – c'est-à-dire le jeu – doit être augmentée. Comme pour d'autres substances addictives, le patient perd le contrôle. La priorité est donnée au jeu, et l'école, les études et la famille sont négligées. De plus, les jeux à succès actuels sont construits selon des modèles qui lient les utilisateurs au jeu sur le long terme. Ils ne sont par exemple jamais terminés. L'environnement de jeu change souvent, de sorte qu'il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Les jeux distribuent des récompenses, mais les joueurs ne savent pas quand. Lorsqu’ils sont sous forme de jeux d'équipe, ils créent une obligation sociale. Le niveau de difficulté est adapté aux joueurs, ce qui permet de remporter des succès qui motivent la poursuite du jeu. Chaque phase de jeu intensive ne dissimule pas une addiction. Depuis 2019, le « trouble du jeu vidéo » est toutefois reconnu comme une maladie par l'OMS, ce qui en facilite le diagnostic et le traitement.

La dépression peut être à la fois un déclencheur et une conséquence des troubles du sommeil. Des problèmes de sommeil réguliers sur une longue période sont synonymes de stress permanent pour l'organisme. Un stress physique et psychique apparaît et peut déboucher sur une dépression. Parallèlement, les troubles du sommeil sont l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. De nombreux malades ont du mal à s'endormir et/ou se réveillent au petit matin. Leur énergie et leur bien-être s'en trouvent potentiellement encore réduits, raison pour laquelle les troubles du sommeil devraient également être traités dans le cadre de leur thérapie.

L'intelligence est la capacité du cerveau à apprendre et à retenir des choses, à s'adapter facilement à une nouvelle situation et à avoir une pensée abstraite. L'intelligence d'une personne se mesure à l’aide de tests spéciaux, des tests d'intelligence. Ces tests permettent de déterminer une valeur de référence, appelée le quotient intellectuel (QI).

Un QI compris entre 85 et 115 est considéré comme une intelligence ‘normale’. Un QI compris entre 70 et 85 est considéré comme inférieur à la moyenne, il est question dans ce cas de troubles de l'apprentissage. Si la valeur déterminée est inférieure à 70, un déficit intellectuel est alors avéré. La valeur est à son tour divisée en quatre degrés de gravité : léger (QI de 69 à 50), moyen (QI de 35 à 49), grave (QI de 20 à 34) et très sévère (QI inférieur à 20).

L'indice de masse corporelle (IMC) indique le rapport entre la taille et le poids. Une valeur comprise entre 18,5 et 24,9 est considérée comme normale. Une valeur inférieure à 18,5 est considérée comme une insuffisance pondérale, et une valeur inférieure à 14,5 comme un danger potentiellement mortel.

Même si l'IMC ne peut pas fournir une classification définitive et précise en matière de santé, il est un bon indicateur des extrêmes. À l’opposé d’un poids extrêmement faible, un surpoids important peut également mettre la vie en danger – même si cette situation est moins grave. Un IMC supérieur à 30 est considéré comme une surcharge pondérale sévère qui devrait être réduite.

Les peurs et les phobies peuvent avoir des causes très différentes qui, ensemble, peuvent déclencher la maladie. En font partie la prédisposition au sein de la famille, les expériences vécues dans la petite enfance, les expériences traumatisantes, les situations de stress ou différents troubles de la personnalité. Les peurs et les phobies peuvent également être causées par des maladies organiques, par exemple des maladies du système cardio-vasculaire, des voies respiratoires, des troubles de la glande de la thyroïde ou des modifications pathologiques des nerfs du cerveau.

Les causes possibles des troubles du sommeil sont multiples. Des causes physiques et psychiques, certains médicaments, l'environnement du sommeil, le mode de vie ou encore certaines phases de la vie sont à considérer.

Les causes physiques les plus fréquentes sont par exemple les arrêts respiratoires nocturnes (à savoir l’apnée du sommeil), l'agitation des jambes (le syndrome des jambes sans repos), les syndromes douloureux ou les troubles du système cardiovasculaire. Les troubles du sommeil accompagnent également certaines maladies psychiques, comme les dépressions, les angoisses ou la bipolarité.

En outre, le bruit, le travail en équipes, le bruxisme, la consommation de drogues ou d'alcool, le somnambulisme ou les circonstances particulières de la grossesse et de la ménopause sont des déclencheurs fréquents. L'influence des soucis, du stress et des événements stressants sur le sommeil ne doit pas être sous-estimée.

Le développement de la boulimie est rarement dû à une cause unique : elle résulte généralement de l'interaction de facteurs biologiques, psychologiques, familiaux et/ou socioculturels.

Les facteurs biologiques comprennent notamment la prédisposition héréditaire à un trouble alimentaire. Les influences familiales concernent le rapport à la nourriture au sein de la famille : si les régimes sont fréquents ou si le poids, la silhouette et l'apparence jouent un rôle prépondérant.

Parmi les facteurs psychiques se trouve presque toujours une faible estime de soi, que les malades cherchent à compenser par une apparence attrayante. Ils ont souvent du mal à gérer leurs émotions et un état dépressif peut être présent.

À cela s’ajoutent les influences sociales. Malgré quelques tendances à contre-courant comme le mouvement « Body Positive », la minceur prévaut dans les médias et sur les réseaux sociaux comme idéal de beauté. Les personnes concernées voient dans l’atteinte de cet idéal une possibilité de se sentir mieux.

L'anorexie implique que l'ensemble du corps est sous-alimenté, car les nutriments, les électrolytes et même l'eau ne sont pas absorbés en quantité suffisante. Cela peut entraîner des conséquences physiques et psychiques à long terme : ralentissement du rythme cardiaque, troubles du rythme cardiaque, troubles de la fonction rénale, ostéoporose, troubles hormonaux pouvant aller jusqu'à la stérilité, troubles sexuels, dégradation des cellules nerveuses, anémie, atrophie des muscles cardiaques et squelettiques, dépression, isolement ou troubles anxieux. Si l'anorexie apparaît très tôt, le développement du corps peut en être affecté ; par exemple, les menstruations ne s'installent pas ou la croissance osseuse est perturbée.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, le corps limite ses fonctions. Même une légère infection bactérienne peut alors avoir une issue fatale. Globalement, l'anorexie mentale a le taux de mortalité le plus élevé parmi toutes les maladies psychiques.

Les déficits intellectuels sont souvent dus à des problèmes et des mutations génétiques. Ils peuvent également être causés par des problèmes avant, pendant et après la naissance, par exemple un accouchement prématuré ou un traumatisme à la naissance. La consommation de drogues, de médicaments ou d’alcool pendant la grossesse peuvent également être un facteur déclenchant. D'autres troubles comme des défauts de développement cérébral et des infections peuvent apparaitre. Dans de nombreux cas cependant, la véritable cause n’est pas connue.

Bien que la psychothérapie soit considérée comme le premier choix dans le traitement des troubles anxieux, des médicaments peuvent être utilisés dans certains cas. C’est notamment le cas lorsque les personnes concernées sont si gravement atteintes qu’une psychothérapie n’est pas possible dans un premier temps ou qu’une psychothérapie n’a pas donné les résultats escomptés. En général, on utilise alors des antidépresseurs qui contribuent à réduire les angoisses et les phobies et à améliorer assez rapidement l’humeur des personnes concernées. Les benzodiazépines, également connues sous le nom de "tranquillisants", constituent une autre possibilité, pouvant rapidement dissiper l’anxiété, mais ne constituant pas une solution permanente et ne guérissant pas non plus le trouble anxieux. Les médicaments sont exclusivement délivrés dans le cadre d’un traitement et ne doivent jamais être pris sans surveillance médicale.

Tout changement de comportement alimentaire n'est pas forcément le signe d'une maladie. Manger moins peut par exemple être une réaction au stress, ou encore au deuil. La réduction pathologique de l'apport alimentaire dans le cadre d'une anorexie se manifeste principalement par les facteurs suivants:

  • Les personnes concernées se préoccupent trop de la nourriture
  • Leur comportement alimentaire est marqué par une autosurveillance extrême
  • Ils comptent constamment les calories et se pèsent tous les jours (même plusieurs fois)
  • Ils mangent lentement
  • Ils boivent beaucoup d'eau pour remplir leur estomac - Ils trouvent des excuses pour ne pas manger en société, ou lorsque cela se produit pour éviter d’ingérer les aliments (ex. : « j'ai déjà mangé »).
  • Ils maigrissent fortement
  • Ils font du sport à outrance
  • Ils se trouvent trop gros malgré un poids visiblement insuffisant
  • Ils ont des difficultés à se concentrer, perdent leurs cheveux, leur peau est sèche et ils ont froid.
  • Ils développent un duvet de type lanugo (sur le visage)

Les somnifères, même à base de plantes, ne devraient jamais être pris sans surveillance médicale, ni sur une longue période. Le risque de dépendance est très élevé. Même les médecins n'utilisent généralement les somnifères que comme solution intermédiaire à court terme. Chez les personnes en bonne santé, le rythme naturel du sommeil et de l'éveil se régule de lui-même : c'est pourquoi l'objectif premier en cas de troubles du sommeil est d'identifier la maladie qui en est la cause et de la soigner.

Lors d'un sevrage à l’alcool, des symptômes de sevrage physiques, d'une part, et psychiques, d'autre part, peuvent apparaître. Les symptômes physiques les plus fréquents sont les tremblements, la transpiration, l'agitation, les nausées, les maux de tête, les troubles du sommeil, l'augmentation de la pression artérielle et les convulsions.

Une forme particulièrement grave de symptôme est le delirium tremens lié à l'alcool (« délire alcoolique »), qui se caractérise par des troubles de la mémoire à court terme, de l’hyperventilation, un dérèglement du système cardio-vasculaire ainsi que par des troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma. Cette complication potentiellement mortelle peut survenir lorsqu’une consommation d'alcool longue et régulière est brusquement arrêtée.

Les symptômes psychologiques du sevrage comprennent des états dépressifs, de l'anxiété, des problèmes de concentration, des sautes d'humeur et de l'agressivité.

Le sevrage alcoolique devrait toujours se faire sous surveillance médicale.

Palpitations cardiaques, vertiges, difficultés respiratoires: les symptômes de l’anxiété aiguë ou des crises de panique sont variés et durent généralement de quelques minutes à une demi-heure. Les personnes concernées peuven : soit se rendre dans un service d’urgence disposant d’une ambulance psychiatrique; soit essayer de s’aider elles-mêmes avec des mesures simples, comme des exercices de respiration (par exemple avec la technique 4-6-8, qui consiste à inspirer pendant quatre secondes, à retenir sa respiration pendant six secondes, puis à expirer pendant huit secondes). Une autre mesure d’auto-assistance consiste à ne pas réprimer ni contrôler le sentiment, mais à accepter la crise de panique: il peut également être utile de chercher une distraction, par exemple en s’adressant à des personnes ou en se concentrant sur une activité particulière.

La majorité des personnes concernées par un déficit intellectuel ont besoin du soutien de leur famille dans leur vie quotidienne. C’est une charge importante pour les proches. Elle dure toute la vie et elle constitue souvent un travail à plein temps. Pour être sûre d’avoir la patience, la persévérance et la sollicitude nécessaires, il est essentiel pour les proches de connaître leurs limites et de ne pas les dépasser. Les propositions d’aide doivent être utilisées dès le début, car elles soulagent la vie familiale et elles aident les proches à relever les défis auxquels ils sont confrontés. La fréquentation de groupes d’entraide est très positive pour beaucoup.

La famille et les amis du patient doivent d’abord reconnaître et accepter que ce proche souffre d’un trouble anxieux, à savoir d’une maladie psychique. Il est important de s’informer sur la maladie, que ce soit par le biais de conseils professionnels de la part de médecins, mais aussi par l’échange avec d’autres personnes concernées.

Les amis et les proches peuvent aider les personnes concernées en les écoutant et en montrant qu’ils comprennent la situation. La souffrance ne peut susciter ni critiques, ni reproches, ni même de moqueries. Les patients ont besoin de se sentir entourés et soutenus, mais aussi encouragées à chercher de l’aide professionnelle ou, dans le pire des cas, à initier elles-mêmes un examen médical.

Le meilleur moyen d'aider les personnes concernées est de s’informer. Quelles sont les conséquences d'une dépendance et à quoi devez-vous vous préparer ? Profitez de conseils professionnels et d'échanges avec des personnes dans la même situation.

Être informé signifie aussi fixer des limites. Même si vous voulez absolument aider la personne malade : ne prenez pas la responsabilité de son addiction et veillez à ne pas tomber dans la codépendance. On entend par là un comportement - souvent inconscient - qui favorise la dépendance. Il s'agit par exemple de se procurer la substance addictive ou de justifier son comportement addictif pour soi-même ou devant les autres.

Selon la cause des dysfonctions sexuelles, les proches, et en particulier les partenaires, jouent un rôle important dans le traitement de leur affection. Si les personnes concernées sont atteintes d'une maladie physique, les proches peuvent par exemple s'informer sur la maladie et soutenir activement le patient. S'ils sont directement concernés par le trouble chez leur partenaire, la situation est plus compliquée, ce qu’il faut comprendre : les partenaires ne doivent pas exercer de pression ou minimiser les problèmes. Un échange ouvert et honnête sur les attentes et les désirs peut aider. Il est souvent utile que le couple cherche ensemble une aide thérapeutique.

De nombreuses causes peuvent être à l'origine de dysfonctions sexuelles, dont notamment:

  • Des causes physiques, telles que les maladies cardiovasculaires, les changements hormonaux, le diabète, les interventions chirurgicales sur les organes sexuels (par exemple l'ablation de l'utérus/de la prostate), les cancers, les rhumatismes ou la maladie de Parkinson. Les douleurs physiques lors des rapports sexuels, causées par exemple par des inflammations, peuvent également entraîner des dysfonctions sexuelles.
  • La prise de médicaments peut provoquer des effets secondaires entraînant des dysfonctions sexuelles: les antidépresseurs et les contraceptifs à base d’hormones réduisent la libido, par exemple.
  • La consommation excessive d'alcool et la prise de drogues comme la marijuana peuvent diminuer le désir ou l'excitabilité sexuelle.
  • Des causes psychologiques telles que la peur d'une grossesse ou le stress, le deuil et les conflits peuvent altérer la fonction sexuelle.
  • Des problèmes dans le couple peuvent également être à l'origine de dysfonctions sexuelles. Les disputes permanentes ou une routine monotone, le tabou au sujet des désirs sexuels ou encore le manque de tendresse ont un effet négatif sur le désir, l’excitation et la capacité à atteindre l'orgasme.