L’important pour les personnes concernées est de prendre conscience de la maladie, de l’accepter et de souhaiter y faire face. L’habitude d’éviter les choses ou les situations anxiogènes peut renforcer davantage les angoisses ou phobies. Les affronter peut s’avérer un entraînement bénéfique contre ces peurs elles-mêmes, bien que cette étape représente un défi de taille pour de nombreuses personnes concernées.
Les personnes qui recherchent une assistance médicale en cas de peurs ou de phobies ne font pas preuve de faiblesse personnelle : elles souhaitent simplement gérer la maladie. L’environnement, la famille et/ou les amis du patient sont donc souvent impliqués. Ils peuvent apporter un soutien précieux. Par ailleurs, la fréquentation de groupes d’entraide pour échanger avec d’autres personnes concernées donne de bons résultats chez certains patients.
Des techniques de relaxation telles que le yoga, le training autogène ou la relaxation musculaire progressive peuvent également être utiles dans le cadre d’une thérapie. Il est généralement recommandé de pratiquer une activité sportive, notamment les sports d’endurance, comme la course à pied ou le vélo.