discours simple

Tableaux cliniques

L’important pour les personnes concernées est de prendre conscience de la maladie, de l’accepter et de souhaiter y faire face. L’habitude d’éviter les choses ou les situations anxiogènes peut renforcer davantage les angoisses ou phobies. Les affronter peut s’avérer un entraînement bénéfique contre ces peurs elles-mêmes, bien que cette étape représente un défi de taille pour de nombreuses personnes concernées.

Les personnes qui recherchent une assistance médicale en cas de peurs ou de phobies ne font pas preuve de faiblesse personnelle : elles souhaitent simplement gérer la maladie. L’environnement, la famille et/ou les amis du patient sont donc souvent impliqués. Ils peuvent apporter un soutien précieux. Par ailleurs, la fréquentation de groupes d’entraide pour échanger avec d’autres personnes concernées donne de bons résultats chez certains patients.

Des techniques de relaxation telles que le yoga, le training autogène ou la relaxation musculaire progressive peuvent également être utiles dans le cadre d’une thérapie. Il est généralement recommandé de pratiquer une activité sportive, notamment les sports d’endurance, comme la course à pied ou le vélo.

L'intelligence est la capacité du cerveau à apprendre et à retenir des choses, à s'adapter facilement à une nouvelle situation et à avoir une pensée abstraite. L'intelligence d'une personne se mesure à l’aide de tests spéciaux, des tests d'intelligence. Ces tests permettent de déterminer une valeur de référence, appelée le quotient intellectuel (QI).

Un QI compris entre 85 et 115 est considéré comme une intelligence ‘normale’. Un QI compris entre 70 et 85 est considéré comme inférieur à la moyenne, il est question dans ce cas de troubles de l'apprentissage. Si la valeur déterminée est inférieure à 70, un déficit intellectuel est alors avéré. La valeur est à son tour divisée en quatre degrés de gravité : léger (QI de 69 à 50), moyen (QI de 35 à 49), grave (QI de 20 à 34) et très sévère (QI inférieur à 20).

Contrairement à ce que l'on pensait jusqu'à présent, il est assez rare que les défauts génétiques à l'origine d'un déficit intellectuel soient transmis par les parents à leurs enfants. Ce sont plutôt des mutations qui apparaissent spontanément chez une grande partie des patients. Les nouvelles mutations surviennent après la fécondation de l’ovule, et elles ne sont pas inscrites dans le patrimoine génétique de la mère ou du père. Les parents d'un enfant atteint d’un déficit intellectuel ne risquent donc pas pour autant de voir leur prochain enfant naître avec le même handicap.

Les déficits intellectuels sont souvent dus à des problèmes et des mutations génétiques. Ils peuvent également être causés par des problèmes avant, pendant et après la naissance, par exemple un accouchement prématuré ou un traumatisme à la naissance. La consommation de drogues, de médicaments ou d’alcool pendant la grossesse peuvent également être un facteur déclenchant. D'autres troubles comme des défauts de développement cérébral et des infections peuvent apparaitre. Dans de nombreux cas cependant, la véritable cause n’est pas connue.

Les termes "handicap mental" et "déficit intellectuel" sont souvent utilisés comme des synonymes pour désigner le même phénomène. Cependant, les personnes concernées n'utilisent plus le terme de "handicap mental", car il est perçu comme dévalorisant et il n'est d’ailleurs pas clairement défini.