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Foire aux questions
Als Angehörige/r möchte man die betroffene Person bestmöglich unterstützen und auch seine eigene Gesundheit schützen. Dabei ergeben sich viele Fragen. Hier haben wir die wichtigsten Fragen und Antworten für Sie zusammengestellt.
La codépendance désigne un comportement de la part de l’entourage du patient favorisant son addiction. Dans l'intention d'aider et de soutenir la personne malade, elles s'engagent elles-mêmes dans une dépendance axée sur la vie de la personne dépendante.
La codépendance se reconnaît entre autres aux trois phases au cours desquelles elle se manifeste. Au début, la personne dépendante est protégée et excusée, par exemple devant l'employeur. On se procure la substance addictive et la situation dans son ensemble est minimisée. La deuxième phase consiste en une tentative de contrôle, par exemple en cachant la substance addictive et en surveillant davantage la personne malade. La troisième phase commence par la prise de conscience que ces actions ne résolvent pas le problème. Les personnes codépendantes développent des sentiments d'accusation, d'exclusion et de rejet envers la personne malade.
Autres caractéristiques:
- Les personnes codépendances rencontrent des difficultés à fixer des limites et manquent souvent d'estime de soi.
- Leur propre vie passe complètement au second plan.
- Elles se sentent responsables de la personne malade et de sauver la face.
- Elles sont souvent épuisées et subissent une forte pression.
- Elles souffrent de symptômes psychosomatiques tels que maux de tête, tensions et dépressions.
Les troubles du sommeil peuvent affecter directement les proches, notamment lorsque le partenaire s’agite dans le lit commun sans dormir ou allume sans cesse la lumière. Même si c'est difficile, les proches ne doivent pas réagir avec irritation ou colère. Les personnes concernées souffrent généralement beaucoup et sont tendues en raison du manque de sommeil. La colère et les reproches ne les aident pas. Si la situation se prolonge, dormir séparément peut éviter aux proches de souffrir également d’un manque de sommeil.
Faire preuve de compréhension face à la situation et prendre en considération la baisse de forme et de concentration pendant la journée soulagent les personnes concernées sur le moment. Toutefois, à long terme, il faut se pencher sur les troubles du sommeil et chercher de l'aide. Les proches peuvent motiver les personnes qui leur sont chères à le faire et leur signaler leur soutien.
Les proches se sentent souvent impuissants et souhaitent pourtant soutenir la personne malade. Il est important de le faire sans pression. Les personnes concernées peuvent être aidées au mieux sur le plan thérapeutique lorsqu'elles recherchent de l'aide sur la base d'une forte motivation personnelle. Les proches doivent donc encourager cette motivation personnelle. Il est également important de ne pas aborder les thèmes du corps et du comportement alimentaire par des critiques ou des plaisanteries, et de ne pas réduire les personnes concernées à leur maladie.
Comme la situation est globalement pesante et que beaucoup d’émotions traversent les proches, il est également conseillé à ces derniers de faire appel à une aide professionnelle.
La majorité des personnes concernées par un déficit intellectuel ont besoin du soutien de leur famille dans leur vie quotidienne. C’est une charge importante pour les proches. Elle dure toute la vie et elle constitue souvent un travail à plein temps. Pour être sûre d’avoir la patience, la persévérance et la sollicitude nécessaires, il est essentiel pour les proches de connaître leurs limites et de ne pas les dépasser. Les propositions d’aide doivent être utilisées dès le début, car elles soulagent la vie familiale et elles aident les proches à relever les défis auxquels ils sont confrontés. La fréquentation de groupes d’entraide est très positive pour beaucoup.
La famille et les amis du patient doivent d’abord reconnaître et accepter que ce proche souffre d’un trouble anxieux, à savoir d’une maladie psychique. Il est important de s’informer sur la maladie, que ce soit par le biais de conseils professionnels de la part de médecins, mais aussi par l’échange avec d’autres personnes concernées.
Les amis et les proches peuvent aider les personnes concernées en les écoutant et en montrant qu’ils comprennent la situation. La souffrance ne peut susciter ni critiques, ni reproches, ni même de moqueries. Les patients ont besoin de se sentir entourés et soutenus, mais aussi encouragées à chercher de l’aide professionnelle ou, dans le pire des cas, à initier elles-mêmes un examen médical.